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lundi, novembre 28, 2016

Ali Benflis et le Projet de Loi de Finances 2017 - THF - Club des Benflissistes


« les autorités publiques sont désormais dos au mur et s’en remettent exclusivement à l’accroissement de la pression fiscale du fait de leur incapacité à assurer d’autres sources de financement d’un déficit budgétaire échappant à leur maitrise et à leur contrôle »

Ali Benflis 
Président du Parti Talaie El Hourriyet




C’est un marronnier de la vie politique démocratique, et l’Algérie n’échappe pas à la règle : chaque automne, le projet de loi de finances (PLF) pour l’année suivante est déposé sur le bureau des parlementaires. A charge pour eux de l’examiner et de l’amender. Pour le régime d’Abdelaziz Bouteflika, le PLF 2017 est « un projet global et équilibré, qui intervient dans une conjoncture difficile, voire très difficile, et qui vise à garantir la pérennité de la croissance économique et la préservation du pouvoir d’achat des citoyens », selon les mots du ministre algérien des Finances, Hadji Baba Ammi. Il n’est pas certain, cependant, que les Algériens l’entendent de cette oreille. Le nouveau PLF algérien prévoit, en effet, un certain nombre de mesures qui conjuguent l’austérité à l’impréparation, la casse sociale à la fuite en avant fiscale. Autant de mesures qui, selon l’opposant Ali Benflis, ne répondent pas aux défis alarmants auxquels l’Algérie doit faire face. Tour d’horizon des principales innovations budgétaires auxquelles le peuple algérien, déjà exsangue et chez qui la grogne monte, pourrait s’attendre.

Pour remplir les caisses vides, des mesures contreproductives
Pour un pays dont 97% des exportations totales et 60% du budget de l’Etat dépendent des hydrocarbures, la baisse des cours du pétrole a représenté un manque à gagner conséquent. Durant la seule année 2015, les revenus du pétrole ont chuté de 41%, sans que les autorités ne semblent réaliser l’urgence de la diversification de l’économie. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que les prévisions de la Loi de finance pour 2016 n’aient pas été réalisées, ne serait-ce qu’en termes de recettes budgétaires. 

Malgré la persistance des cours du pétrole à la baisse, le gouvernement algérien, dans ses prévisions annexées au PLF 2017, table sur un baril à 50 dollars, en lieu et place des 37 dollars qu’il atteint péniblement aujourd’hui. Un optimisme que ne partagent pas la plupart des experts du secteur ; et qui tient davantage de la méthode Coué.

Le PLF 2017 pourrait bien, également, signer la fin du Fonds de régulation des recettes (FRR). Il s’agissait, jusqu’à une période récente, du fonds souverain qui permettait de faire fructifier les excédents budgétaires liés aux exportations d’hydrocarbures. En quelque sorte, l’épargne de l’Etat algérien. Mais avec un déficit budgétaire qui approchera les 30 milliards de dollars en 2016, le gouvernement algérien semble se résoudre à puiser sans fin dans ses réserves, et entend ainsi, par exemple, supprimer le verrou légal qui le contraint à maintenir le FRR à hauteur de 740 milliards de dollars. En d’autres termes, le régime préfère sacrifier les économies du pays plutôt que d’engager les réformes qui n’ont que trop tardé. Enfin, le dernier atout du régime est le levier fiscal. Car c’est avant tout le peuple algérien qui va être sollicité.

La fiscalité algérienne est parmi les plus lourdes du monde. Un argument qui ne tient pas, pour le régime d’Abdelaziz Bouteflika, en ces temps de disette budgétaire. Le PFL 2017 prévoit ainsi une hausse de la TVA, qui passera de 17% à 19% pour le taux plein et de 7% à 9% pour le taux réduit. Il s’agit pourtant d’un raisonnement à court terme : cette hausse de la TVA entraînera mécaniquement une baisse de la consommation des ménages algériens, qui verront leur pouvoir d’achat amputé. Conjugué à la hausse de la taxe intérieure de consommation (TIC), ce rehaussement de la TVA pourrait conduire à un doublement des prix de certains produits électroménagers, par exemple. Consommateurs comme commerçants seront pénalisés, avec le risque d’un basculement de certaines activités vers l’économie informelle, soustrayant encore davantage de recettes au budget de l’Etat.

Des économies de bouts de chandelles, qui font dire au parti Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) que le PLF 2017 est « l’archétype même des anachronismes qui ont caractérisé et caractérisent encore la gouvernance économique » de l’Algérie. Car si les Algériens sont appelés à se serrer la ceinture pour éponger les errances économiques du régime, celui-ci n’entend pas, dans le même PLF, couper dans les dépenses de fonctionnement de l’Etat. Un deux poids deux mesures que dénonce Talaie El Hourriyet, le parti d’Ali Benflis. Pour le bureau politique de la principale formation d’opposition, « le quasi-maintien en l’état du budget de fonctionnement s’interprète comme une détermination de l’Etat (…) à s’exonérer des efforts de rigueur et d’austérité qu’il impose à la collectivité nationale et en particulier à ses couches les plus fragiles et les plus vulnérables. »

Un PLF « inéquitable »
Pour la formation d’Ali Benflis, le PLF 2017 est « inéquitable ». En cela, il s’inscrit dans la continuité des Lois de finances préparées par le régime algérien depuis le début de la chute des cours du pétrole, en 2014. Talaie El Hourriyet dénonce ainsi une « démarche purement comptable qui réduit le traitement de la crise économique d’une exceptionnelle gravité, à laquelle le pays est confronté, à la recherche désespérée d’un endiguement des déséquilibres grandissants affectant autant la balance des paiements que le budget de l’Etat ». Et de pointer les revers successifs dus à l’absence de cap économique, dont l’épuisement du FRR restera sans doute, pour longtemps, l’amer symbole. Le parti dirigé par Ali Benflis n’a de cesse d’alerter contre la fuite en avant d’un régime de plus en plus isolé et sourd aux protestations de son peuple. Pour Talaie El Hourriyet, l’exercice 2017 du PLF ne démontre que l’épuisement du pouvoir : « les autorités publiques sont désormais dos au mur et s’en remettent exclusivement à l’accroissement de la pression fiscale du fait de leur incapacité à assurer d’autres sources de financement d’un déficit budgétaire échappant à leur maitrise et à leur contrôle ». Rédaction du Journal économique




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