A.G Club des Benflissistes - Les Algériens du Monde soutiennent M. Ali Benflis

Rassemblement autour de M. Ali Benflis Leader de l'Opposition Algérienne - Talaie El Hourriyet 2019 - Ali Benflis 2019 - @AliBenflis2019 - Respect Président Ali Benflis !
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mercredi, mai 31, 2017

Monsieur Ali Benflis attire les jeunes chercheurs étrangers et s'affirme sur la scène internationale - THF - Club des Benflissistes



Sébastien Boussois
Docteur en sciences politiques, spécialiste Moyen-Orient, consultant en stratégie politique et communication. Extraits choisis de son nouvel article  : "La portée des législatives du 4 mai : L'armée de l'abstention "



Au milieu d'une myriade de candidats, le seul personnage d'État à avoir prôné le boycott des élections, c'est Ali Benflis. Chaque candidat qui a essayé lors de présidentielles s'est bien sûr cassé les dents, lui compris. Le candidat principal à l'élection suprême en 2004 et 2014, Ali Benflis, ancien premier ministre et ministre de la justice donc, arrivait en 2014, avec 12,2 % des votes, le plaçant second derrière Bouteflika.


Longtemps secrétaire général du FLN, et n'ayant de cesse par la suite de dénoncer les fraudes électorales, il décida de créer son propre parti en 2015, Talaie El Hourriyet et devenir dans un premier temps une force d'abstention peut-être utilisable à terme. A ceux qui lui reprochent d'avoir profité et servi le système pendant des années, il s'en défendait dans une interview donnée le 24 mai 2017 au site Mediapart : "Je suis arrivé à des responsabilités politiques par le biais du militantisme dans le domaine des droits de l'homme (...) Ensuite dans mon parcours politique personnel qui s'étend sur 40 ans je n'ai occupé des fonctions officielles que pendant 6 ans alors que j'ai passé 14 ans dans l'opposition (...) Enfin, dans chacune des responsabilités qui m'ont été confiées, je me suis efforcé de faire avancer la cause de la justice, de la modernité, de la rénovation et des réformes".

Benflis n'est pas un militaire et a créé la première ligue indépendante de défense des droits de l'Homme du pays. Devenu premier Ministre après la décennie noire, il invitait même, toujours dans cette interview, à revoir le programme modernisateur et réformateur de campagne qu'il avait rédigé pour Bouteflika et dont il déplore l'absence de suite depuis qu'il a quitté ce poste : " Au fil du temps, je ne partageais plus avec cet homme de pouvoir ni la conception de l'État, ni la manière d'exercer le pouvoir ni la façon de diriger les hommes".

Suscitant aussi la réaction de blogueurs, de jeunes, d'internautes qui ont cartonné avec des clips soutenant l'abstention, le président de Talaie El Hourriyet a donc bien représenté un danger pour que le pouvoir prenne le temps de riposter. Ce chiffre inédit d'abstention électorale est-il juste un signe de lassitude et d'exaspération face à un régime déliquescent, avec un président quasi absent de la scène publique, où est-ce un blanc-seing pour qu'un homme providentiel ou non surgisse ? Si l'on fait le lien entre l'appel de Benflis et son boycott avec ce taux de 37 % d'électeurs s'étant déplacé, c'est aussi parce que le ministère de la communication a demandé aux médias de ne pas faire la promotion de ceux qui appelaient au boycott : entendons bien le seul, le parti Talaie El Hourriyet, le parti de Benflis.

Un bilan électoral que le pouvoir rejette: pourtant le désintérêt des Algériens pour les élections est le plus petit dénominateur commun qui semble unir jeunes et vieux, urbains et ruraux, catégories diverses de la population. Le second est la paupérisation de la population, la montée des prix, et la montée du nombre d'Algériens qui semblent plongés dans la crise. Chute du prix du pétrole, fin de l'ère tout puissante de la rente pétrolière, baisse des importations pour équilibrer la balance commerciale mais faire monter les prix des produits les plus rares et demandés. Les élections sont censés être un espoir dans un pays démocratique. Mais là, comment répondre aux besoins urgents des Algériens ?

Le 13 mai dernier Benflis déclarait d'ailleurs au Matin : "Le 4 mai a été un véritable acte d'auto-détermination citoyen. Les abstentionnistes ont formé le parti le plus puissant et le plus représentatif du pays avec 15 millions d'adhérents. Si ce parti pouvait être représenté il aurait pourvu l'intégralité des sièges de la future assemblée, il aurait formé le gouvernement à lui seul et il aurait disposé de la majorité plus que qualifiée pour réécrire la Constitution comme il le veut".


Reste à cristalliser ces attentes et désespoirs en un véritable projet viable d'avenir pour tout le pays et la majorité de ses composantes.



Algériennes, Algériens du Monde, à nous de dire dans quelle Algérie nous voulons vivre, à nous de choisir, à nous d’agir ! Vive l'Algérie ! Vive le Peuple Algérien ! Vive notre Président Monsieur Ali Benflis ! Gloire à Nos Martyrs ! Club des Benflissistes